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Météo La Tchita
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Géographie
Lieu Oblast de Transbaïkalie - Tchita - Russie
Latitude 52.0340641
Longitude 113.5013597
Altitude 668 mètres
Orientation Panorama 360°
A savoir
Propriétaire
Caméra HIKVISION
Visiteurs 21 164 visites
Spécificité
Format 2K 4 Millions de Pixels
Catégorie Ville


Informations

La Transbaïkalie, aussi appelée Zabaïkalski kraï en russe, est une vaste région située à l’extrême sud-est de la Sibérie, au-delà du légendaire lac Baïkal, dont elle tire son nom. Frontalière de la Mongolie et de la Chine, cette terre immense et peu peuplée s’étend sur plus de 430 000 km², formant un territoire charnière entre steppes mongoles, forêts sibériennes et montagnes granitiques aux confins de l’Asie.

Le paysage de Transbaïkalie est à la fois rude et magnifique. Il oscille entre vastes plateaux balayés par les vents, chaînes montagneuses comme les monts Iablonovy, vallées fluviales profondes et forêts de mélèzes et de pins sibériens. L’hiver y est long, sec et glacial, avec des températures pouvant plonger bien en dessous des –30 °C, tandis que l’été, court mais lumineux, éclaire de grandes étendues fleuries et dévoile des panoramas saisissants de pureté.

La région est traversée par d’importantes rivières comme l’Argoun, qui marque la frontière avec la Chine, ou la Chilka, qui rejoint l’Amour plus à l’est. Ces cours d’eau ont longtemps servi de voies naturelles pour les déplacements et le commerce dans ces zones reculées.

Centre administratif de la région, la ville de Tchita est un carrefour historique, situé sur la ligne du Transsibérien. Elle fut longtemps une ville d’exil, notamment après les révoltes décembristes du XIXe siècle, et conserve un visage mêlant architecture soviétique, maisons en bois traditionnelles et larges boulevards à l’ambiance un peu figée dans le temps. Tchita est aussi un point d’entrée pour explorer les étendues sauvages de Transbaïkalie.

La Transbaïkalie possède une riche histoire humaine, marquée par les peuples nomades comme les Bouriates, proches des Mongols, qui pratiquent depuis des siècles l’élevage extensif de yaks, chevaux et chèvres sur les steppes. Le chamanisme, encore pratiqué dans certaines communautés, cohabite avec le bouddhisme tibétain, présent dans des datsans (monastères) colorés et spirituellement puissants.

Le kraï est également une terre de ressources : les sols transbaïkaliens renferment de nombreux gisements de minéraux, dont l’or, l’uranium, le charbon ou le tungstène. L’activité minière y est encore très présente, bien que parfois conflictuelle avec les écosystèmes fragiles de la région.

La nature transbaïkalienne est d’une grande diversité. On y trouve des réserves naturelles abritant lynx, ours bruns, élans, aigles royaux et panthères de l’Amour dans les zones les plus reculées. La steppe, quant à elle, est le domaine des marmottes, des cerfs, des loups et d’une flore spécifique, adaptée à des conditions extrêmes de froid et de sécheresse.

La Transbaïkalie est un territoire d’aventure, de silence et d’isolement, où l’on peut parcourir des centaines de kilomètres sans croiser âme qui vive. On y ressent une puissance brute, un sentiment de bout du monde, mais aussi une paix profonde, ancrée dans les rythmes lents de la nature et dans les traditions ancestrales.

Peu touristique et encore méconnue du grand public, la Transbaïkalie attire aujourd’hui les voyageurs en quête d’authenticité, de spiritualité nomade, de paysages inaltérés et d’expériences rares. C’est un territoire de passage et de mémoire, entre Europe et Asie, entre taïga et steppe, entre le vent des montagnes et le silence éternel des grandes étendues sibériennes.

Ulitsa Lenina

Ulitsa Lenina (улица Ленина), littéralement "rue Lénine", est l’axe central et emblématique de la ville de Tchita, capitale administrative de la Transbaïkalie, dans l’Extrême-Orient russe. Située au cœur du kraï de Zabaïkalsk, cette artère longue et rectiligne structure la ville d’ouest en est, traversant quartiers, places et institutions majeures, et concentrant une bonne partie de la vie publique et politique de cette métropole sibérienne.

À l’image de nombreuses villes russes, ul. Lenina est bien plus qu’une simple rue : c’est une colonne vertébrale urbaine, témoin des bouleversements historiques, culturels et architecturaux qui ont façonné Tchita. Elle relie les zones résidentielles de la périphérie aux secteurs administratifs et commerciaux du centre-ville, tout en longeant certains bâtiments clefs de l’histoire régionale.

Au fil de la promenade sur ulitsa Lenina, on découvre une juxtaposition saisissante d’époques et de styles : des édifices soviétiques imposants en béton ou en briques rouges, des immeubles modernes de verre et d’acier, mais aussi des maisons traditionnelles en bois aux volets sculptés, typiques de l’architecture sibérienne ancienne. Cette diversité donne à la rue une atmosphère singulière, entre poids du passé et mouvement contemporain.

Au centre de Tchita, ul. Lenina longe plusieurs lieux symboliques, dont le musée régional Zabaïkalsky, la bibliothèque scientifique, l’université d’État de Transbaïkalie, et divers ministères régionaux. Elle passe également à proximité de la place Lénine, vaste esplanade où trône encore la statue du dirigeant soviétique, point de rassemblement pour les événements officiels, les défilés ou les rassemblements populaires.

La rue est jalonnée de commerces, de cafés russes, de boulangeries, de banques, de pharmacies et de centres culturels. Bien qu’éloignée des grandes capitales, ul. Lenina est vivante, avec ses piétons, ses bus, ses petites échoppes et ses étudiants. En hiver, la neige transforme l’ambiance en une carte postale glacée, tandis qu’en été, la lumière rasante du soleil fait scintiller les façades colorées.

Plusieurs édifices religieux sont également situés à proximité, notamment la cathédrale de la Kazan, reconstruite au début des années 2000 sur les ruines de l’ancien monastère. Cette cathédrale à dômes dorés témoigne du renouveau spirituel post-soviétique de la région, tout en contrastant visuellement avec l’architecture austère des blocs voisins.

Ulitsa Lenina est aussi un axe routier stratégique pour la ville, reliant la gare ferroviaire de Tchita, située sur la ligne du Transsibérien, à d’autres quartiers. Elle joue un rôle de lien entre l’est et l’ouest de la ville, tout en structurant le développement urbain.

La vie sur ul. Lenina est marquée par un rythme à la fois lent et régulier, typique des villes de Sibérie orientale : les saisons dictent les comportements, et les habitants, souvent habitués aux conditions climatiques extrêmes, y mènent une existence résiliente, ponctuée par les grands cycles naturels.

Ainsi, ulitsa Lenina est bien plus qu’une simple voie de circulation : c’est un miroir de la société tchitine, un témoin silencieux des révolutions, des reconstructions et de la vie quotidienne sibérienne. Son nom, inchangé depuis l’époque soviétique, rappelle les racines profondes de l’histoire russe, tandis que ses façades et ses passants dessinent un présent encore en mutation, à l’image de toute la Transbaïkalie.



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Tchita

Présentation

Tchita, également orthographiée Chita (Чита), est une ville de l’Extrême-Orient russe située au confluent des rivières Tchita et Ingoda, dans le vaste kraï de Zabaïkalsky (Transbaïkalie), dont elle est la capitale administrative. À plus de 6 000 kilomètres de Moscou, elle se trouve aux portes de l’Asie, non loin de la frontière mongole et à proximité de la Chine, incarnant une cité-carrefour à la fois géographique, historique et culturelle entre l’Europe et l’Extrême-Orient.

Nichée dans une large cuvette entre les contreforts de montagnes douces et des forêts boréales, Tchita offre un paysage typique de la Sibérie orientale : des étendues de taïga, des cours d’eau gelés en hiver, une végétation rase, et une palette de couleurs qui varie selon les saisons, entre blanc éclatant, vert profond et doré automnal. La ville culmine à environ 650 mètres d’altitude et connaît un climat continental extrême, avec des étés courts mais chauds, et des hivers très rigoureux, souvent inférieurs à -30°C, où la neige recouvre les rues durant plusieurs mois.

Fondée officiellement en 1653 comme poste cosaque lors de l’exploration de la Sibérie orientale, Tchita prend rapidement de l’importance stratégique grâce à sa position le long des routes de commerce vers la Chine et la Mongolie. Son essor s’accélère au XIXe siècle, notamment après l’ouverture de la ligne du Transsibérien, dont elle devient une étape cruciale entre Irkoutsk et Vladivostok.

La ville jouit alors d’un rôle militaire, commercial et administratif majeur dans la gestion des territoires asiatiques de l’Empire russe. Elle accueille également de nombreux exilés politiques, en particulier des décembristes après l’insurrection de 1825, qui y laissent une empreinte intellectuelle et culturelle durable. Le musée des Décembristes, installé dans l’ancienne maison du prince Volkonsky, est aujourd’hui l’un des lieux culturels les plus visités.

Tchita devient brièvement la capitale de l’éphémère République d’Extrême-Orient entre 1920 et 1922, avant d’être intégrée définitivement à la Russie soviétique. Elle se développe ensuite dans un cadre typiquement soviétique : urbanisme géométrique, grands ensembles de logements en béton, équipements publics, usines et institutions.

Aujourd’hui, Tchita est une ville de plus de 300 000 habitants, majoritairement russes, avec des minorités bouriate, tatare, ukrainienne et chinoise. Sa structure urbaine s’organise autour de son artère principale, ul. Lenina, où se concentrent l’essentiel des bâtiments administratifs, musées, universités, théâtres, commerces et espaces publics.

Parmi les lieux emblématiques de la ville, on trouve : – La place Lénine, centre névralgique de la vie publique, souvent occupée pour les célébrations officielles et les manifestations ;
– La cathédrale de la Kazan, monument religieux récent à l’architecture néo-byzantine, symbole du renouveau spirituel post-soviétique ;
– Le théâtre dramatique d’État de Tchita, édifice culturel de référence, proposant une programmation mêlant classiques russes et pièces contemporaines ;
– Le musée régional Zabaïkalsky, riche de collections sur l’histoire, l’ethnographie et la géologie locale.

Tchita est également un carrefour ferroviaire majeur. En plus de la ligne du Transsibérien, elle est connectée à la ligne BAM (Baïkal-Amour), et à une branche ferroviaire stratégique menant à la Chine via Zabaïkalsk-Manzhouli, ce qui en fait un point de transit important pour les échanges eurasiatiques.

L’économie de Tchita repose sur plusieurs piliers : l’industrie ferroviaire, le transport de marchandises, le secteur militaire, l’exploitation minière (or, charbon, minerais rares), mais aussi les services administratifs, la santé et l’enseignement. Des entreprises chinoises sont également présentes, profitant de la proximité frontalière.

La ville compte plusieurs universités et établissements d’enseignement supérieur, dont l’Université d’État de Transbaïkalie, qui attire des étudiants venus de toute la région. Le tissu associatif est dynamique, avec des festivals culturels, des expositions d’art contemporain, et des initiatives visant à revitaliser le centre historique.

En matière de cadre de vie, Tchita combine grands boulevards, vastes places, parcs urbains (notamment le parc Odora ou le parc Detskaya) et quartiers résidentiels à l’urbanisme plus soviétique. Les marchés en plein air, les cafés, les boulangeries, les boutiques de produits locaux donnent à la ville une ambiance conviviale malgré la rudesse du climat.

À proximité, la nature est omniprésente. La rivière Ingoda permet des balades en été et des patinoires naturelles en hiver. À quelques kilomètres, les forêts de pins et les montagnes du Zabaïkalsky National Park invitent à la randonnée, à la cueillette ou à la contemplation.

Tchita reste une ville méconnue en dehors de la Russie, mais elle représente une porte d’entrée sur l’Asie russe, entre traditions cosaques, mémoire soviétique, diversité ethnique et renouveau sibérien.

Ville de contrastes et de résilience, Tchita incarne à la fois l’histoire tumultueuse des confins russes et la vitalité d’un territoire aux marges, tourné vers l’avenir tout en gardant les racines profondes de son passé.

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